La Graphothérapie c’est quoi ?

La graphothérapie repose sur trois principes :

  • La discipline du geste
  • La correction motrice éducative
  • L’autosuggestion du contenu que l’on désire développer chez le patient en rééducation

La graphothérapie peut aussi être d’une aide pour les enfants en difficultés scolaires et/ou d’intégration, les malentendants (la langue des signes ne prédispose pas à l’acte d’écrire).

Les psychomotriciens sont, quant à eux, spécifiquement formés à la rééducation graphomotrice. Pour cela, ils effectuent préalablement un bilan psychomoteur 1(sur prescription médicale) évaluant tous les domaines susceptibles d’influencer la graphomotricité (latéralisation, tonus, motricité fine, anxiété, etc.), ainsi que des tests spécifiquement élaborés pour déceler les troubles de l’écriture comme le BHK (vitesse, qualité, etc).

Les psychomotriciens basent leur rééducation/thérapie sur une approche tenant compte à la fois des compétences motrices mais aussi cognitives. Ils peuvent intervenir sur le tonus musculaire (par de la relaxation par exemple), le rythme, sur la posture, la tenue de l’instrument, la motricité fine, l’anxiété, etc. Un ergothérapeute peut intervenir en complément par la mise en place de moyens de compensation, dans le cas par exemple de handicap sensoriel. Le but de cette rééducation des troubles graphomoteurs est d’améliorer l’écriture et de réconcilier la personne avec l’écrit en lui faisant trouver ou retrouver le plaisir d’écrire.2,3

La dysgraphie est un trouble qui affecte l’écriture dans son tracé. Elle peut apparaître à l’école primaire ou plus tard à n’importe quel moment de la vie. Chez l’enfant ou l’adolescent, elle est souvent à l’origine de l’échec scolaire. Chez l’adulte, elle atteint la personnalité dans ce qu’elle a de plus intime, son écriture, et peut entraîner de grandes difficultés tant dans la vie privée que dans la vie professionnelle.

Source : Wikipédia